Le 12 juillet dernier, s’est déroulée la cérémonie officielle de signature du contrat de bassin Guiers-Aiguebelette-Bièvre-Truison réunissant pour la première fois les 4 bassins versants. Cette signature marque le démarrage opérationnel du programme d’actions prévu sur 3 ans (2022 – 2024) dans le but de mieux gérer la ressource en eau et les milieux aquatiques sur la totalité du territoire.
Ce territoire, dont l’histoire a été fortement marqué par le Guiers et le lac d’Aiguebelette tant du point de vue physique qu’humain (patrimoine historique, culturel et touristique) offre une importante diversité de paysages et de milieux à grande richesse écologique. Mais l’humain l’a fortement impacté et modifié au cours des années…
Aujourd’hui, les 4 bassins versants, tout en conservant leurs spécificités, se sont réunis dans la mise oeuvre d’un contrat de bassin afin d’avoir une meilleure cohérence des actions sur l’unité écologique pour la gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques.
Le contrat de bassin, coordonné par le SIAGA (Syndicat Interdépartemental d’Aménagement du Guiers et ses Affluents), s’appuie sur les résultats des précédents contrats de rivière Guiers-Aiguebelette et intègre les objectifs du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), tout en tenant compte de l’évolution climatique et de la nécessité d’inclure l’eau dans l’aménagement du territoire.
Le SIAGA a porté l’élaboration du contrat de rivière pour le compte des collectivités et assurera à ce titre l’animation et sa mise en oeuvre. Il est également l’un des maîtres d’ouvrage du contrat avec plus de 5.66 M€ d’actions, essentiellement sur les volets de restauration des milieux aquatiques et de sensibilisation.
Ces actions sont réparties en 4 volets (et 12 sous-volets) :
Au total, 81 actions pour plus de 29.53 millions d’euros sont programmées au contrat pour les 3 années à venir. Une aide financière très importante sera apportée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et les Conseils Départementaux Isère et Savoie.
Les maîtres d’ouvrages des différentes opérations supporteront plus 31% du montant du contrat.
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