Dans cette rubrique, vous trouverez des éléments sur les caractéristiques physiques du bassin versant : hydrologie, inondation, qualité des eaux, zones humides…
Le bassin versant du Guiers est arrosé par des précipitations abondantes voire très abondantes. Ces eaux sont évacuées par ruissellement vers le réseau superficiel et par infiltration dans le sol (réseau souterrain karstique complexe en Chartreuse).
Ce réseau souterrain donne naissance à de nombreuses sources (modestes pour la plupart) et assure d’autre part, via les cônes de déjections des torrents de Chartreuse, l’alimentation de la principale zone aquifère productive du bassin constituée par la plaine des deux Guiers et la vallée de l’Herretang.
La vallée de l’Ainan et la combe d’Aiguebelette constituent également des ressources aquifères importantes.
Le régime hydrologique est de type pluvio-nival provoqué par des précipitations abondantes durant l’hiver et les premiers mois du printemps. Les étiages du Guiers sont le plus souvent observés pendant la période estivale (juillet, août, septembre).
Sur le bassin versant du Guiers, il y a 3 stations de suivi des débits + 1 station de suivi des hauteurs d’eau.
Le débit est le volume d’eau passé en une seconde et en un point donné du cours d’eau. Son unité est le l/s ou le m3/s.
Ce débit est variable. On peut observer des débits d’étiage et des débits de crue.
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Le risque inondation sur le bassin versant du Guiers n’est pas l’enjeu majeur. Toutefois, il n’est pas à exclure. Certains secteurs présentent un enjeu plus important (Entre deux Guiers, les Echelles, St Laurent du Pont, St Genix sur Guiers, Aoste) pour lesquels une connaissance plus précise du risque et des actions de réduction doivent être engagés.
D’autres secteurs présentent des enjeux plus faibles (petits affluents) sur lesquels l’amélioration de la connaissance notamment vis-à-vis des eaux de ruissellement doit être entreprise.
La qualité des eaux superficielles du bassin versant du Guiers est globalement bonne à très bonne. On note toutefois des teneurs en nitrates qui dégradent la qualité des eaux en qualité moyenne.
La qualité des peuplements piscicoles est très disparate. De bonne à très bonne sur les têtes de bassin du Guiers vif et du Guiers mort (où les peuplements sont monospécifique à truite), elle se dégrade progressivement vers l’aval pour devenir passable sur le Guiers.
Cette dégradation est en lien avec plusieurs facteurs cumulés que sont l’augmentation des sources de pollution, la dégradation des habitats causée par les divers aménagements (seuils, chenalisation, …) et le réchauffement de la lame d’eau.
La végétation de berge (= ripisylve) joue un rôle prépondérant dans la qualité des milieux aquatiques.
Elle remplit en effet de nombreuses fonctions :
Sur le bassin versant, 201 zones humides ont été répertoriées (2370 ha soit 4,3% du BV Guiers) lors des inventaires départementaux.
Ces inventaires ont fait apparaître la présence de beaucoup de petites zones humides (56% <1ha mais représentent que 2% en superficie) et quelques très grandes zones humides à très fort enjeu (Herretang, Ainan… qui représentent 78% en superficie).
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